Pau-Bayonne avec les ¾ centres historiques
Dix-huit anciens plus Decron, professionnel de l’équipe actuelle.
Apéritif offert par l’Amicale en présence de son président Pascal Maurin.
La biscouette de Jean Paul Basly
"Loin des rassemblements massifs d’avants où les bruits de mâchoire et slurps affamés meublèrent dernièrement la table de la Cantine, où grognements et grommèlements épars tinrent lieu de conversation dans des silences aux poings fermés (geste de base des porteurs de numéros allant de 1 à 8), ce jour du 9 mars vit – enfin - une partie de l’élite des anciens centres de la Section Paloise se joindre pour un jeu de ligne pas piqué de vers, que dis-je une rencontre de quasi poètes amateurs de vers fins.
« L’Esprit des Halles » souffla sur l’apéritif comme sur le repas, Damien Traille à l’ouverture, dix-huit preux (dont François) godet offert se ruant dans l’intervalle. Castagné et Montagné par ci, Taffernaberry et Salsé par là, Conderanne à ras de terre pour Lordon lancé plein-pot, croisée de Lopez à Laplace, redoublée de Paul à Basly, Mariné culbute et ramasse, pénétration de Couet-Lannes pour un plongeon dans l’en-but de Leleu…
Damien, il reste du rouge ?
Et voilà que le verre et le geste s’épousent, foin de mêlées qui s’effondrent ou mauls ravageurs aux bruits de chair, ici il n’est que cheveux au vent, balle au bout des doigts. Cistacq qui relance, Fumat qui prolonge, Guilhem qui décale et Decron, le plus jeune, qui s’enfuit. Ah, ce bruit de foule - entre les cliquetis de fourchettes - qui les porte !...
Et qui les amena, spectateurs, au Hameau pour le match contre les bayonnais. Le basque est solide, le béarnais futé. Résumer cette fête des deux peuples n’est-ce pas résumer le rugby ? Aux essais féroces des basques englués à la terre, avants chargeant tête basse, ne fallait-il pas répondre par le grand air et le vaste espace ? C’est ce qui se passa. L’envol de nos trois-quarts fut le point d’orgue sur l’ultime note de l’orchestre vert et blanc. Les anciens se regardèrent, hilares : n’y étaient-ils pas pour quelque chose ?
Puis il fut temps de boire une bière avec G.Bonnemazou ou Jojo Lées…
Et recommencer à dire que si le jeu commence devant, il se finit etc…
et patati, et patata.
N’esto pas u meshant dia !*"
*(Ce fut une belle journée)
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